mercredi 1 octobre 2008

John McCain-Folamour

La vision pessimiste et martiale du monde («There's going to be other wars. ... I'm sorry to tell you, there's going to be other wars. We will never surrender but there will be other wars.»), ses propos offensifs sur l'Iran, son refus d'envisager toute forme de retrait en Irak (assimilé à une capitulation), la logique "guerre froide" qui transparait quand il évoque la Russie ("Il est absolument nécessaire d'avoir un front uni et d'expliquer aux Russes qu'on ne peut pas être une super puissance ou une puissance au XXIe siècle et se comporter comme une dictature du XXe siècle"), jusqu'au slogan repris dans ses discours de campagne ( We're Americans. We're Americans, and we'll never surrender. They will.") inscrivent plutôt John McCain dans le sillage des néoconservateurs.

Les polémistes démocrates et les activistes anti-mccain s'efforcent, avec constance, de rattacher McCain à l'imagerie apocalyptique de
Dr Folamour.
Comme le montre cette vidéo.



Dr Strangelove occupe, il est vrai, une place de choix dans l'imaginaire géopolitique américain (tel que Hollywood a contribué à le nourrir, mais aussi à le façonner).

On raconte que lorsqu'il entra à la Maison Blanche en 1980, Ronald Reagan demanda où était la salle de guerre. Il fallut expliquer au nouveau président que cette salle était une pure invention de Stanley Kubrick.


Stanley Kubrick a notamment conçu deux figures, le Général « Buck » Turgidson (George C. Scot) et le Général Jack D. Ripper (Sterling Hayden) qui ont servi de matrice pour camper les personnages de "faucons" et de "vat-en guerre" dans les "films de sécurité nationale" des années 70, 80, 90 et 2000.

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